CHABADA #9 – 🙈 Résolutions, piège à cons ?
"Plus il y a de bougies, plus ça éclaire" - Sophie Fontanel
Bonne année !
Ça y est nous revoilà, frais et pimpants après le tunnel Noël - Réveillon.
Alors bien sûr, on vous souhaite d’abord une bonne année, sous le signe de la sérénité et de l’enthousiasme (on devrait en avoir bien besoin en 2025…).
Aujourd’hui on va parler pop-corn, nouvelle génération, Julia Roberts, résolutions et bio-hacking !
N’oubliez pas : vous pouvez creuser chaque sujet au moyen des liens dans le texte !
Welcome aux nouveaux abonnés, trop sympa de vous accueillir !
Parmi vos bonnes résolutions, vous pourriez en ajouter une facile qui nous toucherait et nous aiderait beaucoup : partager CHABADA autour de vous ! Merci. C’est par là que ça se passe 🙏
EN BREF
1 - 🍿 Pop-corn : On a adoré le discours de Demi Moore, sacrée meilleure actrice aux Golden Globes après n'avoir jamais rien gagné en… 45 ans. Pile au moment où elle pensait se retirer du cinéma, à 62 ans ! Une actrice pop corn ?? Sérieux ?
2 - 👴 Early birds : Une étude de Kantar pour Natixis publiée dans Les Échos nous explique que 70 % des salariés du privé sont concernés par la préparation financière de leur retraite et de plus en plus tôt dans leur carrière. En moyenne le début de cet effort d'épargne est situé à 35 ans et mobilise entre 5 et 10 % du salaire annuel.
3 - 🤦 Dico : Parution du “dico du daron”… mais WTF ! on n’aime pas du tout cette idée ! Plutôt qu’un dico, pour créer des ponts au-dessus du fossé intergénérationnel du vocabulaire, dialoguez donc avec vos enfants et leurs amis !
4 - 👶 New generation : Bienvenue à la génération beta, soit tous les bébés nés depuis le 1er janvier… jusqu’en 2039. Dans 10 ans, ils représenteront 16% de la population mondiale. Faites place !
LA PHRASE QUI NOUS ÉCLAIRE
LA QUESTION QUI NOUS TRAVAILLE
🙈 Résolutions, piège à cons ?
2025 déboule avec son lot de résolutions. On adhère ou pas mais il y en a une qui nous plaît : en finir avec la culpabilité !
Gros lot
Dans le film « Mange prie aime », Julia Roberts part après un divorce se retrouver en Italie (manger), puis en Inde (prier), et enfin à Bali (où elle rencontrera l’amour, aka Javier Bardem). Dans une scène savoureuse, elle est attablée à une pizzeria napolitaine avec une copine suédoise qui boude sa pizza, Julia Roberts finit par la confesser : la belle a pris 5 kilos. Julia se lance dans une tirade mémorable : “depuis le temps que tu te déshabilles devant des messieurs, est-ce que quelqu’un s’est déjà plaint ? Est-ce que l’un d’entre eux est déjà parti ? Non, parce qu’il a touché le gros lot ! Il est seul avec une fille nue ! Alors on va manger ces pizzas, et après on ira acheter des jeans plus grands », conclut-elle en se léchant les doigts.
Que dit cette scène ? Que culpabiliser, c’est chiant. Ça empêche juste de vivre. Que désirer - une pizza, des brocolis, des fêtes ou un tête-à-tête avec soi-même – c’est cela qui rend vraiment vivant, et donc désirable. Ça vous donne envie, vous, quelqu’un qui chipote sa salade en comptant ses calories ? Vous le regardez, chez l’autre, le petit bourrelet qui dépasse ? Jamais avec autant de cruauté que vous vous inspectez vous-même, on parie.
Montignac, Dukan et les autres
Alors ça fait combien d’années que vous vous jurez de perdre 5 kilos le 1er janvier, tout ça pour vous sentir minable dès que vous avez succombé à la 1ere bouchée de galette ou au verre de Chablis (le 7 janvier) ?
Ah ça oui, au bout de quelques décennies, on en a testé, du régime : l’ananas, le Montignac (années 80), le slim-fast (90s), le low-carb, l’Okinawa, le Dukan (années 2000), le jeûne alternatif (2020s), le sans glucose, l’IG bas… Des hypes diététiques successives pas souvent scientifiques, comme le confirme le livre du docteur Jean Michel Lecerf “40 idées fausses sur les régimes”.
Assumer le plaisir !
Alors oui, on trinque plus sévèrement après une soirée arrosée, et alors ??? Pourquoi se l’interdire ? Il suffit de s’écouter pour que tout cela reste du plaisir. C’est-à-dire donner à son corps ce dont il a besoin, mais aussi à ses papilles et à son esprit leur dose de plaisir.
Et ça tombe bien car après 50 ans le corps sait mieux se faire entendre. OK, peut-être parce qu’il crie plus fort.. Et puis… c’est aussi un âge où l’on trouve son plaisir ailleurs qu’à 20 ans. L’envie de choses saines, qui font du bien… En vrai, après une soirée un peu arrosée, un filet de poisson, ce n’est pas divin ?
Dry january ou pas ?
Parler de plaisirs coupables alors que le Dry January pointe son nez 🤦. On joue ou on s’en fout ? Pour cette 6e année de défi de janvier, l’étude JANOVER confirme que les français prennent conscience des risques liés à la consommation d’alcool et que les bénéfices du défi sont réels.
En revanche, l’étude montre aussi une participation plus élevée chez les jeunes adultes (18-34 ans) : 29 % des jeunes ont pris part à l’édition 2024, bien plus que chez les 35-54 ans (20 %) et les plus de 55 ans (15 %). Alors ? Est-ce à dire que les midlifer assument les plaisirs coupables ? Ou que, passé un certain âge, on connaît les risques et on sait se réguler sans devoir s’astreindre à l’ascèse ? En fait pour les midlifers, le dry january est lissé sur l’année. Pas de risque de binge drinking chez les + de 50 ans…
Mi-hommes mi-machines
Si on pousse plus loin le curseur vers l'ascétisme, on a les névrosés de la santé ou “bio-hackers”, pour qui préserver leur santé vire à l’obsession. Chez ces mi-hommes mi-machines qui se monitorent à grand renfort de technologie, aucune place pour les plaisirs coupables. Comme l’entrepreneur Bryan Johnson (47 ans) qui fait l’objet du documentaire DON’T DIE visible sur Netflix. Il dépense 2 millions de dollars par an pour faire reculer son vieillissement, avec comme ambition ultime la vie éternelle. Rien que ça. Des abdos en acier et un quotidien réglé au millimètre, sans un seul petit écart culpabilisant. Une expérience riche d’enseignement sur le corps humain mais à quel prix ! Il en a fait un business juteux, organisant des “Don’t die summit” un peu partout dans le monde…
Idem pour Arnaud Auger, VC dans la Silicon Valley. Dans le podcast du Monde Numérique, il explique qu’il a mis sa vie sous contrôle électronique. Il mesure tout pour être certain de rester sur le parfait chemin d’une santé optimale. Il se pilote comme un avion de chasse, avec des tableaux de bord à respecter sans faille. Une soif de contrôle qui sent quand même furieusement l’obsession de la mort et qui, au final, empêche tout simplement de vivre… pleinement.
Messieurs, faites tout de même attention en traversant la rue, il y a des chauffards partout.
Alors ? Envie de ces résolutions annuelles ou bien on assume nos plaisirs coupables en 2025 ? Pourquoi pas en lisant le best-seller de Mona Chollet “Résister à la culpabilisation”, (joliment sous-titré “quelques empêchements d’exister” : tout est dit !) en sirotant un chocolat chaud… Dites-nous en commentaires de quel camp vous vous revendiquez…
Comme disait Oscar Wilde : « la meilleure façon de résister à la tentation, c’est d’y céder ». Allez, nous on va se faire un chocolat, hein…
ON A VU
On adore le compte Instagram de Mamouz. On y a dégoté ça (enfin des résolutions réalistes) !
Voilà ! that’s it.
Vous voulez nous aider ? hyper simple ! Un petit partage nous aiderait vraiment beaucoup… Merci 👇
Vos retours sont précieux et nous aident à faire évoluer Chabada ! Si vous avez des remarques, des suggestions, des envies, n’hésitez pas : c’est ici 👇
On se revoit dans 2 semaines le jeudi vers 17h30, bisous 👋